Physique:
Même les personnes qui me voient pour la première fois me prendraient pour un fainéant, insomniaque...
Je ne suis ni maigre ni gros... Plutôt fin je pense, pour un homme. J'ai une apparence d'un homme de 30... 40 ans.
Mes cheveux me donnent un air de "sal", sans-abri... Ahah. En effet, ils sont assez longs, ils tombent jusqu'au bas de mes épaules, noirs et légèrement ondulés, mais souvent, ils pendent simplement, souvent devant mes yeux, mal coiffé quoi. Ou alors je fais une queue de cheval lorsque je n'en ai pas la flemme. Sinon ils sont bien sur toujours propres.
Pour mes yeux, ils sont gris / noirs. Par mon manque de sommeil, ils sont bordés par des cernes assez sombres... Pour la même raison il est un peu visible des veines dans le bas des yeux... Un gros dodo me ferait du bien, oui.
Sur mon visage pâle, je possède aussi une barde et une moustache de 2/3 jours. Celles-ci sont noires, comme mes cheveux.

Je reste de mon corps est assez banal, quelques cicatrices mais rien de bien spécial sinon.

Aux niveaux de mes habits, je change de temps en temps, mais la plus part du temps, je porte un pull noir, et un pantalon de la même couleur un peu trop large que je tiens avec une ceinture.
Je porte presque toujours une large écharpe faite de bandes blanches.

Je peux donc aussi faire apparaitre des épées, elles sont assez banales pour la plus part, une lame de fer et une poignée dorée, elles sont toutes ainsi mais certaines possèdent différents symboles ou pierres précieuses.

Ah oui, et lorsque je dois lire certaines choses, je mets des lunettes... Plus de 2000 ans, c'est normal que j'en ai besoin, non?

Pas très intéressant je sais, mais je pense que ça sera tout.

Mental:

Alors... Si vous y tenez vraiment...
Commençons par le début du début... En 431... ACN... Avant J-C quoi.
C'est loin me diriez-vous? Pas faux. Mais cette année là est bien l'année de ma naissance. Nous sommes en Sicile, plus précisément dans la ville de Syracuse, colonie grecque.
Mes parents n'étaient pas riche du tout, non, condition bien médiocre. De plus, je n'étais qu'une bouche de trop pour eux, ils ne m'aimaient pas vraiment donc je fus confié à un greffier (officier de la justice) car j'avais appris à bien manier l'épée, et parait-il que j'étais brave...
La ville venait de battre les Athéniens qui venait la conquérir, Syracuse était incroyablement puissante! Celle-ci était dirigée par Dioclès, chef du parti démocratique. Mais ça ne plaisait pas à tout le monde, Hermocrate, chef de l'aristocratie, voulu le renverser, mais fut banni. Même exilé, il tenta une rébellion, dans laquelle je pris part. Malheureusement pour moi, je n'avais pas été préparé à une guerre, jamais même... Et je fus rapidement blessé, pas qu'un peu d'ailleurs, puisqu'on m'abandonna, j'étais laissé pour mort...
Nous sommes en -408 et personne ne s’inquiétait vraiment de moi... Quoi qu'il en soit, je survécu.
Et j'étais loin d'avoir fini.
Peu de temps après, je renforçai les plaintes de villageois contre les officiers de Syracuse... Et bien sur, je fus puni, mais un homme riche du nom de Philiste promit de payer toutes les amendes qu'on m'infligeait. Je pus donc continuer mon projet, oui, j'en avais à cette époque.
Je me mis à accusé les hommes politiques, puissants, tous, voulant lever le petit peuple d'où je venais, ma popularité était maintenant énorme! J'étais tellement fier...
Et le peuple m'adorait! Je fus donc élu général... Maintenant, j'y étais presque.
Je commençai à user des procéder qu'il fallait pour monter en pouvoir, ralliant des exilés à ma causes, calomniant mes collègues et rendant suspects les bourgeois les plus importants. Ensuite envoyé à Gela, je délivrai le peuple des riches et condamnant ses derniers à mort, donnant leurs richesses à mes soldats que je gatte de mon mieux pour garder leur affection, leur solde étant même doublé.
Cependant, je blâmais les fêtes et les grandes dépenses, car Carthage est une grande menace.
Mais puisque je ne plaisais pas à tout le monde, je me fis une garde de 1000 hommes pour ne plus craindre la mort. Montant toujours le petits peuples, je nommais des pauvres aux rangs de gardes.
Et j'épousai même la fille de l'ancien dirigeant pour avoir le soutien de cette puissante famille.
Et grâce au peuple, aux mercenaires et à mon armée, je finis par devenir chef de la ville que je convoitait tant!
De pauvre je passe à roi! N'est ce pas formidable?
J'allai d'ailleurs m'installer dans la citadelle de la ville près du puissant port de Syracuse.

Mais... Malheureusement, mes premiers échecs commençaient maintenant... Carthage me vaincu en me prenant deux de mes villes importantes en me dictant la paix, même... Et forcément, le peuple des villes prises venaient à Syracuse... Trop de monde...
Je mis à mort mes ennemis, fortifiant la ville où j'étais..
Malgré tous, mon armée se rebella et je dus revenir à Syracuse. Mes ennemis m'assiègent, heureusement l'un de mes peuples vient à mon aide et en -404, je repris donc le contrôle... Comprenant que mon peuple était méfiant maintenant, je regagnai leur confiance par ma douceur.
Le calme revient, mieux que jamais avant!
Au point que je peux quitter Syracuse pour aller conquérir les citées voisines. Je vendais les habitants en esclavages et donnais les terres à mes mercenaires et aux indigènes voisins, deux des cités se rendirent par crainte de subir le même sort.

A l'apogée de ma puissance, je voulus reprendre la lutte contre Carthage. Fortifiant Syracuse, je préparais ce qu'il fallait pour nous mener à la victoire. Je repris les villes que m'avaient dérobé mes ennemis assez facilement mais, l'année qui suivit, les Carthaginois revenirent et assiegea Syracuse, seulement, ils ne surent la prendre, et durent repartir en laissant bien des hommes à cause de leur faute, me laissant donc ainsi la victoire. Je donnai les terres d'une des villes conquises à mes soldats, et les Carthaginois me cédèrent une autre ville par un traité.

Après cela, mes conquêtes continuaient toujours au tant. Il y en eut 4 en 22 ans.
Mais mon règne même si pourtant bon, pensez vous, à prendre aux riches pour donner aux pauvres, ne plaisaient pas beaucoup... Car n'oubliez pas que je travaillais quand même avec des riches, oui...
Tout un temps je les aies ignorés, mais après un moment, la peur était trop forte, peur de mourir à chaque instant...
Dons, lorsque je ne faisais rien, je demandais à des courtisans de me flatter, me rassurer... Un jour, comme tous les autres, Damoclès, le chef forgeron proclama:
"Mon roi, vous êtes le roi de Syracuse! Vous avez tout!"
J'étais furieux, il n'arrêtait jamais de dire cela... Alors ce fut à mon tour de répondre:
"Je vais te laisser mon rôle, ma place durant une journée, tu comprendras."

Damoclès fit donc ce que je lui avais demander sans problème, mais lors du festin, ce dernier put remarqué avec effroi l'épée pendant à un fil au dessus de lui...
Voilà d'où vient l'expression de l'épée de Damoclès... Mais ce n'est pas lui qui est derrière tout cela, non, c'est bien moi, Denys l'Ancien, Dionysios en grec.
Le danger flotte en permanence autour de moi, j'en étais devenu parano!

J'étais aussi fou dit-on, mais rien avoir avec Néron ou Caligula!
Soit, c'est une maladie qui m'emporta... Le fils de ma seconde épouse me succéda.

Fin!
...
......
...
Quoi?
Comment ça, ce n'est pas la fin?
Argh...

Bon, en effet, je ne sais combien de jour après, combien de... mois peut-être? Soit, je me réveillai, totalement affolé et dans le noir.
Enterré dites vous? Ahahah, tellement marrant... C'est que votre culture n'est guère grande. Non, pour pouvoir passé avec Charon, il fallait brûler le corps avec deux pièces de monnaie pour le payer...
Oui, brûler....
Cependant j'avais encore mon corps, mon corps de lorsque j'avais entre 30 et 40 ans...
Je pense que "L'homme de la Lune" comme l'appelle les esprits, m'avait parlé, mais j'étais tellement perdu et fermé religieusement que je ne l'avais pas entendu...
Une nouvelle vie commençait, une vie de solitaire.[en cours]